C'est le plein air après les villes assez oppressantes de Ho Chi Minh et de Hanoi. Des rizières et des rizières, des buffles qui tirent charrettes ou charrue, remplacés parfois par un motoculteur. Toute cette campagne m'émerveille c'est tellement dépaysant, différent de ma culture (en plus beauceronne!) Ces hommes et femmes courbés dans les rizières pour repiquer le riz, ou ce buffle conduit par un homme pour labourer la terre, et là est-ce la récolte ? La faucille au poing pour couper des gerbes de riz.
A la rencontre des villageois, cette pauvreté rurale me paraît moins révoltante que celle des citadins ; pourtant elle est bien réelle : une jeune veuve avec quatre enfants, (son mari n'est pas revenu de la mer) habite une maison en bois et bambous recouverte de feuilles de palmiers et sobrement meublée.
Pour laisser passer un camion, qui prend tout le chemin et ne ralentit pas, vite il faut se réfugier chez quelqu'un pour ne pas se faire écraser, ni éclabousser de boue ! Un portail est ouvert, une femme nous fait signe d'entrer avec Blanche nous nous précipitons dans cette ouverture. La personne de suite s'approche, nous parle avec un sourire et se dirige vers les belles joues de Blanche, indiquant d'entrer... nous la saluons la remerciant de son hospitalité et souriant car le reste de la troupe est déjà partie ! Accueil instantané et amusé de l'étranger.
Dans les terres, on peut trouver la culture du riz, du maïs, du manioc, de l'arachide et de la canne à sucre. Le second village est habité par une ethnie parlant toujours son dialecte mais aussi le vietnamien.
Ces journées avec Paul furent ponctués de petits moments partagés, gratuits, qui mettent du baume au cœur.
Il est déjà temps de repartir pour Hanoi avant de se rendre dans la Baie d'Along.
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