De Hanoi nous avons pris le train pour Thanh Hoa, à 4 heures au sud afin d'y rencontrer Paul Thap, un vietnamien parlant très bien français qui nous a conduit dans différents villages. Le premier, un village de pêcheurs et le second un village près des collines dans les terres. L'objet de ces visites est de rencontrer des enfants qui sont parrainés afin d'aller à l'école et d'apporter une aide à la famille. Ce sont les paroisses avec le prêtre qui sont en charge de rencontrer les personnes en besoin dans leur secteur, de redistribuer le courrier et l'argent des parrains dans ces villages. Paul fait le lien entre les différents lieux et traduit toutes les lettres. Le Vietnam a une forte population catholique, ce qui nous surprend revenant du Cambodge.
C'est le plein air après les villes assez oppressantes de Ho Chi Minh et de Hanoi. Des rizières et des rizières, des buffles qui tirent charrettes ou charrue, remplacés parfois par un motoculteur. Toute cette campagne m'émerveille c'est tellement dépaysant, différent de ma culture (en plus beauceronne!) Ces hommes et femmes courbés dans les rizières pour repiquer le riz, ou ce buffle conduit par un homme pour labourer la terre, et là est-ce la récolte ? La faucille au poing pour couper des gerbes de riz.
A la rencontre des villageois, cette pauvreté rurale me paraît moins révoltante que celle des citadins ; pourtant elle est bien réelle : une jeune veuve avec quatre enfants, (son mari n'est pas revenu de la mer) habite une maison en bois et bambous recouverte de feuilles de palmiers et sobrement meublée.
Il fait chaud mais l'hiver peut être frais ici et lors de la saison des pluies, le calme ne doit pas être de mise sous un tel toit. Cette jeune femme achète et revend des poissons qui sont séchés et grillés par d'autres femmes du village et fait ainsi un petit bénéfice. Un de ces fils est parrainé et continue ainsi l'école, qui n'est pas gratuite, ici.C'est le plein air après les villes assez oppressantes de Ho Chi Minh et de Hanoi. Des rizières et des rizières, des buffles qui tirent charrettes ou charrue, remplacés parfois par un motoculteur. Toute cette campagne m'émerveille c'est tellement dépaysant, différent de ma culture (en plus beauceronne!) Ces hommes et femmes courbés dans les rizières pour repiquer le riz, ou ce buffle conduit par un homme pour labourer la terre, et là est-ce la récolte ? La faucille au poing pour couper des gerbes de riz.
A la rencontre des villageois, cette pauvreté rurale me paraît moins révoltante que celle des citadins ; pourtant elle est bien réelle : une jeune veuve avec quatre enfants, (son mari n'est pas revenu de la mer) habite une maison en bois et bambous recouverte de feuilles de palmiers et sobrement meublée.
En traversant un village, nous avons vu les poissons et le travail de ces femmes, très amusées de nous voir nous arrêter !
Pour laisser passer un camion, qui prend tout le chemin et ne ralentit pas, vite il faut se réfugier chez quelqu'un pour ne pas se faire écraser, ni éclabousser de boue ! Un portail est ouvert, une femme nous fait signe d'entrer avec Blanche nous nous précipitons dans cette ouverture. La personne de suite s'approche, nous parle avec un sourire et se dirige vers les belles joues de Blanche, indiquant d'entrer... nous la saluons la remerciant de son hospitalité et souriant car le reste de la troupe est déjà partie ! Accueil instantané et amusé de l'étranger.
Dans les terres, on peut trouver la culture du riz, du maïs, du manioc, de l'arachide et de la canne à sucre. Le second village est habité par une ethnie parlant toujours son dialecte mais aussi le vietnamien. Dans l'une des familles, nous avons été reçus pour prendre une tisane, le ton était joyeux, un jeune garçon handicapé nous a serré la main, tout sourire ainsi que son frère, plus timide, scolarisé et parrainé. Le père, au beau visage buriné par le soleil, nous a montré comment il fumait avec une pipe à eau, tabac beaucoup moins couteux que la cigarette, insistait-il en montrant celle du prêtre- « pompier » et blagueur ! Antoine a ainsi fumé le calumet de la paix !!
Ces journées avec Paul furent ponctués de petits moments partagés, gratuits, qui mettent du baume au cœur.
Il est déjà temps de repartir pour Hanoi avant de se rendre dans la Baie d'Along.
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