Qui sommes-nous ?

Baudoin, Héloïse, Blanche et leurs parents Christelle et Antoine partent à la découverte des beautés humaines et naturelles. Un fabuleux voyage de 6 mois autour du monde !
L'objectif d'un tel voyage: un désir de se retrouver en famille, de partir à la découverte du monde au travers de lieux touristiques et à la rencontre des personnes vivant dans les pays au sein de diverses communautés. Voir la beauté humaine au delà du handicap, de la pauvreté, trouver les sourires... autour du monde !

samedi 28 février 2009

Et si je vous parlais de nos enfants...

Salvador, un bain français! En effet, à la fazenda, avec Hugues, aux Alagados, la visite d'Éric, nous avons pu parler français régulièrement. Aux dires de Blanche et Héloïse : « c'est bien, maman, hein de pouvoir parler français ! Ah! C'est bien vrai ! »
Ce que le voyage laisse apparaître :
Blanche s'imprègne pleinement des expériences, et nous étonne. Le premier soir à la fazenda, elle n'a pas voulu dire un mot ni montrer un sourire à ceux qui nous accueillaient pour le repas, mais le soir où nous avons dû parler de notre périple elle a voulu ajouter au micro devant tout le monde : « j'aime beaucoup, ici ! » Elle vit pleinement les expériences nouvelles avec habituellement bon cœur et réserve mais en est heureuse après discussion. Elle rationalise beaucoup!!
Elle aime rentrer en contact avec son cahier de princesse et de découpages avec les enfants de son âge.
Héloïse fait son plein de contacts ...physiques !!! Elle ne manque pas une rencontre pour sauter dans les bras d'un nouvel élu ! Et quand elle peut parler français, elle ne se gêne pas. Elle m'a bien étonné avec Éric. Avec sa naïveté, elle lui dit qu'il ressemble à une fille avec ses cheveux longs, et lui de répondre que cela dépend des cultures (en effet, il a passé quelques mois dans un monastère orthodoxe grec, où, là on ne coupe jamais les cheveux). Et elle de re-sauter dans ses bras. Je suis seulement surprise qu'elle ne lui ai pas répliqué « comme Samson » …ce qu'elle avait dit une fois, me voyant couper les cheveux de son papa, il allait perdre sa force !!
Baudoin fait le plein des expériences, il observe toutes les bêtes existantes: fourmis de toutes tailles, les chevaux... il en profite aussi pour un bain tactile mais aussi développe son oreille pour le portugais ! Le fait de revoir des français l'amène aussi à parfaire son français et sa diction ! Selon mon regard de maman, il apprécie la relation avec son papa pour progresser dans le quotidien : mettre les chaussures, attacher son pantalon.... Il a un grand besoin de ses sœurs mais les frictions se font aussi plus fréquentes !
Et le travail me direz-vous ! Il y a des hauts et des bas !
Baudoin a des cahiers dans lesquels il collait des vignettes et coloriait et voulait un cahier pour coller les tickets d'entrées...c'est chose faite. Il aime aussi s'amuser avec de la pâte à modeler. Pour lui, c'est surtout la vie quotidienne qui le conduit aux apprentissages. C'est difficile pour les aînées d'avoir leur frère à côté pour leur travail scolaire !
Héloïse aime se lancer dans la lecture avec les gestes, et l'écriture s'il y a un dessin et qu'on l'accompagne. Blanche se montre volontaire ou réticente au travail scolaire par vague ! Il faut alors redoubler de patience et de fermeté ! En ce moment, c'est un creux ! C'est un sacré accompagnement. Il est vrai que les changements multiples n'aident pas à un repère stable, j'en suis consciente et nous en parlons franchement afin que chacun évolue bien. Depuis peu, on utilise une feuille plastique et un feutre veleda dans le bus, dans l'aéroport pour s'entraîner plus ludiquement et sans perdre de temps !! ou bien à l'oral ! Tout est bon !

Profitez des dernières photos...

jeudi 26 février 2009

Rencontre avec un pèlerin de la rue

Je profite de la présence de Dario, un de mes amis de l'Arche et du besoin de repos des enfants pour aller à la rencontre d'une personne qui m'intrigue depuis mon passage au Brésil : Éric. Il a été présent pendant deux ans à la fondation de l'Arche à Sao Paulo et lorsque je demandais ce qu'il faisait maintenant, on me répondait, il vit dans la rue ! Vaste programme. Il a ainsi fait un pèlerinage comme il dit pendant 11 ans, vivant dans les rues de Salvador.
Après avoir vainement cherché à le rencontrer en début de semaine, je suis ravi de pouvoir lui rendre visite. J'arrive avec Dario, on monte les marches d'une vieille église en mauvais état puis on est accueilli par Eric, un homme tout simple, barbu, les cheveux longs. Nous nous installons autour d'une table en verre soutenue par 2 grosses bobines de fil électrique récupérées. Eric nous présente la communauté de la Trinité où il est depuis 9 ans. Une cinquantaine de personnes habite ici, 35 dorment dans l'église, une quinzaine d'autres dans des petites maisons autour. C'est une vraie vie communautaire où tous ont une place équivalente. Il a été très inspiré par l'Arche pour la place du plus pauvre au cœur de la communauté et par Taizé pour la prière et l'accueil œcuménique. L'église sert à la fois de dortoir, chacun dort sur une natte ou un matelas par terre, et de lieu de prière. Le cœur de l'église est décoré avec des objets récupérés et par de superbes tapisseries et icônes originales réalisées par des personnes de la communauté ou pour elle.
Trois églises abandonnées sont aujourd'hui confiées par l'évêque à cette communauté : celle où nous sommes allés qui sert de lieu de vie et de travail (rédaction et vente d'un journal, artisanat divers, accueil de drogués...), une autre sert d'accueil de jour avec possibilité de prendre une douche, recevoir un café, rencontrer une assistante sociale.... et enfin, le coeur de la communauté, une église en ruine sur l'île d'Itaparica en face de Salvador, accessible seulement par la mer ou par une longue marche, un ermite y habite et c'est un lieu de ressourcement pour la communauté.
J'ai été tellement marqué par ce contact si simple que nous y sommes retournés le lendemain soir en famille et avec d'autres amis pour partager un repas et participer à la prière du soir.
Le repas est préparé au feu de bois (récupéré dans la rue) avec les aliments qu'ils ont pu trouver. Chacun préparant le repas pour la cinquantaine de personnes de la communauté à tour de rôle. Les enfants sont rapidement à l'aise, même s'ils ne pas fan du pain dur ! Ils animeront gentiment la prière du soir de leurs déplacement et pleurs après s'être brulés (un peu) avec de la cire...

Ayant toujours eu un peu de mal à me positionner par rapport aux mendiants et gens de la rue en France, je suis ravi d'avoir passé un bon moment avec Christelle et les enfants avec ces personnes blessées par la vie. Je regrette presque de ne pas avoir passé la nuit avec eux alors que je l'avais évoqué...

mercredi 25 février 2009

Journée bateau avec Hugues



Quel meilleur moyen de transport proposer à quelqu'un qui vient de faire 7000 km à vélo ? Une journée bateau avec arrêt sur des îles nous comblera.
Hugues est un vieil ami de notre famille depuis son amitié forte avec Clément, mon frère qui aurait certainement aimé l'accompagner dans son périple à vélo tout au long de l'Amérique du sud...
Lors de son départ il y a un an, nous nous étions promis une bière au Brésil. Ce fut fait sur le bateau avec un joli troc de canettes chaudes contre des canettes fraiches bien plus agréables sous les 36°.
Après une heure et demi de bateau, un regard nous suffit pour choisir la plage déserte que l'on devine au loin. Nous n'avons pas de fauteuil ni de parasol, mais nous marchons sur les rochers. Blanche devant avec Hugues, Baudoin me donnant la main pour assurer ses pas et Héloïse fermant la marche en cherchant tous les petits trésors de la mer. L'endroit est paradisiaque, la mer est chaude, la végétation luxuriante, on aperçoit des bateaux, la compagnie est agréable... Tout pour être heureux.

Après cette bonne journée, notre rythme reprend : changer de logement tous les 2 ou 3 jours et essayer de profiter pleinement de chaque jour qui passe, trouver un peu de temps pour étudier... les troupes commencent à fatiguer. Baudoin profite des moments de transports pour se reposer un peu, les siestes dans les bus, sur le bateau sont nombreuses. Cela ne suffit pas complètement à compenser les levers aux aurores depuis qu'on est à Salvador. La chaleur et le jour qui se lève tôt font que les réveils après 7 h sont rares. Il faut essayer de rajouter les siestes au programme et les enfants sont capables de dormir jusqu'à 2 heures et demi, ce qui recharge les batteries et rend les humeurs plus stables. Aussi étonnant qu'il soit, je ne les accompagne que très peu dans ces moments et en profite pour écrire le blog et lire en anglais !

mardi 24 février 2009

Point Cœur: fazenda do Natal




Un p'tit tour sur le chemin de terre « Orangina , secouez-moi, secouez-moi! »? Bienvenus à la Fazenda do Natal.
Située au beau milieu de la forêt, à une quarantaine de kilomètres de Salvador, demeure cette ferme de Points Coeur. (site) La nature apaise notre soif de verdure, de calme et de silence. Que c'est bon ! Elle redonne de l'équilibre. Un rêve quoi !
Et non cela est bien réel : nous découvrons une communauté dont le padre Philippe dit « on ne sait plus qui est accueilli et qui accueille, l'accueil se perpétuant ». Quelques maisons posées sur la colline, une chapelle et une vie de famille ou d'un petit village ! C'est le « Point Coeur » d'ici. Des enfants, des femmes avec leurs progénitures, des jeunes, des permanents (un couple et un célibataire qui se sont engagés dans ce lieu), des laïcs consacrés, des volontaires étrangers et des religieuses issues de Point Coeur « Servantes de la présence de Jésus ». Chacun vient servir ou reprendre un peu de souffle dans ce lieu propice à la prière et à la vie simple.



…. l'accueil :


Comment comprendre cette fazenda?
Chaque maison est responsable de son accueil que ce soit des enfants de la rue, de jeunes adolescents, de mamans et cela en fonction d'une amitié qui s'est tissée à la suite de visite dans un orphelinat ou ailleurs…. De là, si le besoin et la place coïncident, l'enfant ou l'adulte peut venir vivre à la fazenda, pour un petit moment ou pour plus longtemps.
Et pour nous qui passons, il y a deux chambres disponibles, deux salles de bains ! Et les repas pris dans l'une ou l'autre maison ! C'est un petit peu comme si dans votre petit village vous vous connaissiez tous et que vous ouvriez votre maison pour accueillir des personnes de passage pour les repas, pour montrer votre travail, pour partager un peu de temps !
….Une vie simple ! L'électricité et l'eau courante ne sont là que depuis trois ans. Quelques gazinières remplacent peu à peu la cuisson au feu de bois, la forêt n'étant pas inépuisable ! Le lave linge … ce sont les braves mains de tous...et les enfants dès sept ans sont mis à contribution pour laver leur petit linge ! Et pas de télé !!! Woauhhh
Comme dans tout village, il y a du travail. La ferme, bien qu'elle n'ait pas beaucoup d'animaux à elle (chevaux et vaches passent très régulièrement la clôture pour venir se promener entre les maisons de la fazenda, au grand plaisir des enfants!!), il y a les travaux de construction ou de rénovation de maisons , quelques travaux d'artisanat (icônes, bougies, et poterie). La fazenda s'agrandissant, il lui faut subvenir à ses besoins sans tout attendre de la France (œuvre française à l'origine)...la main d'oeuvre, c'est le don de chacun ! La patience est nécessaire!
Et pour qui connaît la vie communautaire cela ne doit pas être sans heurts non plus !


…un secret

Selon moi, le secret de cet accueil, de cette vie simple, de cette remise en marche des personnes réside aussi dans la chapelle: le Christ ! La prière, la messe quotidienne, le chapelet, l'adoration, le pardon...Ces propositions permettent à chacun selon son rythme de se remettre devant son Créateur et découvrir qui il est intimement.
Nous nous sommes posés deux jours ici, désirant un peu de repos avant de reprendre la vie trépidante de la ville et du carnaval , je repars le coeur plein d'un élan nouveau pour notre voyage.

samedi 21 février 2009

L'accueil à la brésilienne



Jusqu'à maintenant nous profitons des connaissances d'Antoine pour être hébergés à droite et à gauche. Quelle accueil remarquable partout. Et plus encore ici à Salvador, selon moi, puisque une amie d'ami, inconnue de nous, vient nous chercher à l'aéroport et nous emmène chez elle, dans un petit appartement bien clair et très propre. Nous dormirons la première nuit tous les cinq dans la même chambre. Ensuite, Christiane partira chez une de ces filles pour loger ! Elle nous laisse sa résidence principale... et ne cesse de nous répéter « Fica a vontade » Je suis époustouflée ! C'est une belle leçon pour moi : accueillir sans condition ! Merci à tous ces anges !

dimanche 15 février 2009

Un jour à oublier... avant deux jours inoubliables

Foz do Iguaçu et ses chutes immanquables parait-il. Est-ce que ça vaut le coup de prendre un aller-retour supplémentaire en avion et un hôtel, le tout pour 3 jours. Cette destination fait partie de nos envies depuis longtemps, mais au moment de sortir la carte bleue, c'est toujours un peu plus dur et on se repose la question ! Ça y est, nous voilà décidés et ce lundi, nous partons pour 3 jours à Iguaçu. Et là, la journée commence bien, je me trompe d'aéroport, et au lieu d'un vol direct arrivant à 15 h, nous prendrons un vol avec escale partant à 22 h avec la surtaxe qui va avec... Pour occuper le temps, nous laissons nos bagages à l'aéroport et cherchons à compléter nos visites de São Paulo : aquarium, planétarium, Butanta (serpents en tout genre), mais on nous indique que tout est fermé le lundi ! Sur ce, nous nous dirigeons vers un énorme shopping pour voir des dinosaures et là encore, malgré ce qu'on nous a dit, c'est fermé. Heureusement, le cinéma nous sauve de notre énervement et toute la famille apprécie « Madagascar 2 » em portuguès. Après un changement d'aéroport, une escale, un taxi, une installation dans notre chambre, nous pouvons éteindre la lumière, il est 2 heures et demi du matin !!

De Foz do Iguaçu


Heureusement, les chutes sont à la hauteur de leur réputation et nous en prenons PLEIN LES YEUX et LES OREILLES. Situées au beau milieu de la forêt tropicale, à la frontière entre le Brésil et l'Argentine, elles sont une merveille naturelle inscrite au patrimoine mondial et dans notre coeur ! Ses chutes appelées par les Brésiliens Cataratas do Iguaçu, par les Argentins Cataratas del Iguazu, sont en réalité composées de 275 chutes. Celles-ci atteignent des hauteurs entre 55 et 73 m et se déversent dans un gouffre sur une largeur de près de 4 Km entre des rochers. Le gouffre est nommé la « Gorge du Diable » Imaginez !

Au début de notre promenade, nous sommes accueillis par des Coatis, petits animaux à longue queue, noir et blanc, au long nez dont on ne s'approche pas de trop car ils peuvent devenir agressifs ! Ils émettent un son aigü qui nous attendrit mais nous respecterons les panneaux... Notre marche se fait progressive devant les merveilles qui s'ouvrent sous nos yeux. Nous sommes ébahis devant tant de cascades, ce flux d'eau, cette nature si luxuriante et c'est l'apothéose quand nous arrivons au pied d'une chute d'eau! Que c'est beau ! Mer-veil-leux ! Ma-gni-fi-que ! Regardez les photos et régalez-vous !

La forêt révèle de nombreuses espèces d'arbres et de plantes, si protubérante, la chaleur et la pluie sont vraiment nécessaires. Nous l'avons bien vécu lors de notre deuxième jour pour visiter le côté argentin. Cette pluie n'a rien de comparable avec celle que nous connaissons habituellement. Ici, elle vous surprend même si l'on perçoit que le ciel s'assombrit, que l'on aperçoit le rideau de gouttes s'approcher et le temps de sortir du sac les Kway, nous sommes déjà mouillés ! Quel amusement de voir tous les touristes légèrement habillés et recouverts de cape de pluie transparente !! C'est bien la première fois que nous sommes aussi mouillés : chacun avait son short ou sa jupe qui dégoulinait...et le tee-shirt sous la veste trempé ! Pas trop de quoi se réfugier, la launchonete (sandwicherie), prise d'assaut, n'a plus de place, d'ailleurs, il fait trop froid, la climatisation fonctionne...Je la maudis. Mais, Antoine, tel Mc Gyver disparaît et l'utilise pour faire sécher les vêtements. Tout système D est bienvenu !

De Foz do Iguaçu


En fin de journée, nous profitons d'un petit train qui nous conduit vers les hauteurs des « Gorges du Diable ». Merveilleux ! La pluie s'est arrêtée. Nous marchons 1200m sur une passerelle au dessus du fleuve avant d'admirer cette force de la nature. Les enfants furent émerveillés et nous aussi.

L'autre merveille de la forêt tropicale est sa faune. Nous avons pu y goûter un peu en visitant le « parque das Aves ». Ce sont principalement des oiseaux, quoique vivants en captivité dans de grandes volières, ils sont dans leur habitat naturel. C'est aussi un bel émerveillement pour tous. Enfin des toucans, des perroquets, des colibris... et même un anaconda et un caïman.

Iguaçu est un beau crochet dans notre parcours.
A bientôt!

Foz do Iguaçu

mardi 10 février 2009

Et nous voilà repartis pour le tour du monde

Fin décembre, nous avions réduit notre voyage en parcourant les Amériques du sud au nord en raison de notre nouvelle durée passée d'un an à 6 mois. C'était sans compter les changements d'informations d'American Airlines avec qui nous avons acheté nos billets tour du monde. Nous pensions être remboursés en partie pour ce que nous n'effectuons pas. Ce n'est plus le cas ! Alors c'est reparti pour un tour !

* du lundi 9/02 au jeudi 12/02 : chutes d'Igaçu (seul endroit au Brésil où nous resterons à l'hôtel)
* du vendredi 13/02 au 23/02 : Salvador où nous profiterons du début du carnaval
* du 23/02 : Itabirito entre Belo Horizonte et Ouro Preto (villes du Minas Gerais)
* du 28/02 au 6/03 : Rio de Janeiro et ses environs
* du 6/03 au 9/03 : retour à São Paulo pour une grande fête de départ du Brésil !
* du 9/03 au 16/03 : Buenos Aires en Argentine
* du 16/03 au 2/04: Lima au Pérou
* du 2/04 au 14/04 : Mexique
* du 15/04 au 22/04 : Martinique via Miami et Sainte Lucie
* du 22/04 au 29/04 : Miami aux Etats Unis
* du 29/04 au 15/05 : Quebec
* du 15/05 au 19/05 : Dallas
* du 19/05 au 21/05 : Sao Francisco
* du 21/05 au 25/06 Asie, à choisir entre Inde et Thaïlande/Cambodge/Vietnam en passant par Hong-Kong.

Si le cœur vous en dit, vous pouvez ainsi nous retrouver au cours d'une de nos étapes !

dimanche 8 février 2009

Fé e Luz no Brasil par Zilda :



Une femme qui vous salue en français, après avoir reconnu mon cher mari : « Tu es l'heureuse élue ! » n'est pas une femme qu'on oublie !
A ma demande, Zilda, dont beaucoup aimerait avoir sa joie et son dynamisme à son âge, m'a conté l'histoire de Foi et Lumière du Brésil. Deux histoires pour deux villes : Sao Paulo et Rio de Janeiro.
En 1975, Jean Vanier prêche une retraite aux prêtres canadiens du Brésil et en profite pour visiter quelques villes ainsi que les institutions existantes autour de Sao Paulo. A ce moment là, Zilda est catéchiste dans une école spécialisée et Jean Vanier passe là. Elle est enchantée par sa proposition de l'Arche et de Foi et Lumière.
Pleine d'intérêt, elle part en Suisse à Fribourg pour vivre une vie communautaire et étudier la Bible : l'école de la foi. En accord avec Jean Vanier et le cardinal Arns, cardinal de Sao Paulo de l'époque, très proche des personnes handicapées, elle vit à Trosly pendant ses vacances et participe à plusieurs rencontres de Foi et Lumière. Gardant le lien épistolaire avec le cardinal, celui-ci lui confirme qu'elle est sa présence auprès de personnes handicapées ! Pleine d'enthousiasme, elle a le désir de commencer, non, une école de la foi mais une communauté de Foi et Lumière, tout de suite, au Brésil !
Mais, le cardinal lui propose d'attendre un peu. Cette réponse lui a coupé son courage, dit-elle... Un an plus tard, alors qu'elle participait à une réunion, un prêtre remarque qu'il n'y a rien à offrir aux personnes avec un handicap! Dès ce moment, Foi et Lumière est né, Zilda invitant d'abord deux familles puis d'autres...Deux ans et demi après la visite de Jean Vanier à Sao Paulo avait lieu la première rencontre.
Conjointement, à Rio de Janeiro, une autre histoire se tisse. Jean Vanier, avant de rentrer en France, passe dans cette ville et désire parler aux jeunes. A l'aéroport, Maria-Cecilia vient l'écouter, non pour son message mais parce que c'est un étranger ! Jean Vanier lui donne un papier sur Foi et Lumière qu'elle range soigneusement en rentrant chez elle. Deux ans plus tard, la tante d'un garçon handicapé lui demande de créer un lien entre les groupes de jeunes et les jeunes personnes handicapées... et elle se souvient alors de ce canadien et retrouve le document ! La première rencontre de Foi et Lumière de Rio se déroule en mai 1977.
C'est l'Esprit Saint qui agit !
Car dans les deux villes, pratiquement au même moment apparaissent les deux fondations, indépendantes et totalement différentes. Zilda et Maria-Cecilia ne se connaissant pas alors. Mais ces deux femmes sont depuis très proches.
Quel sourire pour Zilda ?
L'existence de « Fé é Luz » qui est une force pour la famille, les amis et l'Eglise !
Et une espérance: que Foi et Lumière ait une insertion plus grande dans l'Eglise, les prêtres connaissant trop peu les personnes handicapées !!
Antoine me souffle que je dois vous en dire un peu plus sur Foi et Lumière...allez directement sur le site international. Je vous encourage à lire l'onglet « Qui nous sommes? », cela donne un bref aperçu des trois pôles d'une rencontre Foi et Lumière : la personne avec un handicap, la famille et les amis (nous en sommes et non plus jeunes célibataires mais famille ...sujet d'un autre article!!!) www.foietlumiere.org/site/ ensuite posez toutes vos questions !
Et en ce qui concerne Jean Vanier : www.larche.org/jean-vanier-fondateur-de-l-arche.fr-fr.23.40.content.htm

mardi 3 février 2009

Un petit coin d'parapluie contre un coin d'paradis...



Brassens nous inspire ici dans cette maison de campagne de José Roberto et Neyde ! Pourtant, la pluie laisse place au soleil... Quelle beauté de la nature ! Quelle simplicité de l'accueil ! Quelle joie de la communication !
Un coin de rêve pour ce week-end. Nous sommes à une heure et quart de Sao Paulo. Il ne s'agit pourtant pas d'une maison comme on peut l'entendre habituellement. Imaginez plusieurs petits lieux de vie : des wagons de 80 ans pour les lits, une cuisine indépendante extérieure, une autre avec un four à pain, une piscine, des vestiaires et un sauna … sans oublier une petite chapelle ! Cela dans une nature luxuriante et avec des personnes charmantes ! Ma-gni-fique !
Nous profitons de la présence de Fernando, un fils de José Roberto et Neyde et de sa fille, Maria Cecilia, du même âge que Blanche. Les enfants se sont très bien entendus et Neyde parlant un très bon français leur apprend des jeux brésiliens dont « Batata quente » (patate chaude) !, n'hésite pas à sortir le lecteur de CD pour danser avec eux, leur propose des bouts de tissus pour fabriquer des vêtements à de mini- poupées...Merveilleux !

lundi 2 février 2009

« Colonie de vacances » de Foi et Lumière

Dire que nous attendions beaucoup de notre semaine de vacances avec Foi et Lumière est peu de chose. Dès que notre projet à pris forme, cela a été un des premiers jalons que nous avons posé. Et nous n'avons vraiment pas été déçu, nos enfants ont trouvé leur place avec les autres enfants, les jeunes et les personnes handicapées :

* Dès le premier soir, Blanche a sorti son jeu de Solo (sorte de UNO), ses découpages pour habiller les princesses et a joué avec des amis, bien aidé par Héléna, une fille de 9 ans qui va à l'école française de Rio et qu'on retrouvera lors de notre passage dans cette superbe ville. Elle a également profité à plein de chacune des trop rares éclaircies pour aller se baigner dans la piscine.

* Héloïse, après un début de semaine assez calme dû à son otite s'en est donnée à cœur joie et revenait régulièrement nous dire qu'elle s'était faite une nouvelle amie. Ne pouvant aller dans la piscine (ce qu'elle a très bien accepté), elle a beaucoup joué au petit cheval et au sable.

* Baudoin nous a impressionné par sa facilité de contact avec les uns et les autres. Ne pouvant pas parler, il est passé par le langage du toucher (ce qui ne le gênait pas trop, vu sa propension à parler) et a multiplié les contacts avec les jeunes (concours de grimaces, tirer la langue), les adultes (chatouilles dans le dos) et même les personnes avec un handicap qui avaient droit à une caresse très attentionnée à chaque fois qu'il passait près d'eux et particulièrement Pedrinho un garçon très handicapé, en fauteuil. Voir ce petit bonhomme de 3 ans s'adapter comme ça nous met en joie.


* Christelle a réussi à passer la barrière de la langue en comprenant un peu mieux le portugais, mais aussi en communicant avec Milena, une personne avec un handicap physique qui parlait anglais, ainsi que trois personnes qui connaissaient le français ! Elle a perfectionné sa connaissance des nombres (en portugais) lors du loto !
* Antoine a retrouvé avec joie des personnes rencontrées il y a 10 ans, appris un nouveau jeu de cartes, le Trouco et à profité des éclaircies pour jouer au foot et se baigner dans la piscine.


Quels sont les ingrédients d'une telle joie ?


Mettez des personnes handicapées mentales, leur famille, des amis jeunes et moins jeunes dans un superbe lieu avec piscine, jeux, préaux... Donnez à chacun une cuillère de bonne humeur, une pincée d'attention au plus faible, une équipe de cuisinières à la hauteur. Mettez tout ce petit monde en action avec des jeux, promenades et les traditionnelles fêtes de Foi et Lumière auxquelles on ajoute le brin de folie brésilien. N'oubliez surtout pas une sono à faire danser tout le village, le coiffeur et son équipe de maquilleuse pour le défilé de mode , une table de 15 mètres de long pour l'atelier préparation des masques pour le bal masqué et le traditionnel Bingo (loto en français) où le premier prix est un panier garni avec du riz, des haricots et du sucre.
Laissez mijotez le tout pendant 5 jours et vous aurez une excellente semaine de vacances.
Nous aurons en plus la chance d'être invité à visiter une entreprise d'emballage et de palettes, une ferme avec élevage de porcs et de poules ainsi qu'une écurie.


Nous vous laissons découvrir les photos...