Après une session raccourcie de travail pour Blanche, nous partons à la recherche d'un taxi qui puisse nous amener à Ollataytambu, la gare principale vers le Machu Picchu.. Comme toujours au Pérou (et plus généralement depuis le début de notre voyage), s'entame une négociation qui finira à 35 soles au lieu de 80 au départ (soit 9 € pour 1h 30 de route au milieu des montagnes) ! Au retour, fort de notre expérience, nous en paierons 30 !
Nous nous installons tranquillement dans le train « touristique » réservé aux étrangers, les autres wagons pour les locaux étant un peu plus sommaires, mais surtout, beaucoup moins cher ! Nous voilà donc sur une voie unique, bordée à droite par les montagnes et à gauche par le rio Urubamba. La vue est très belle et nous nous réjouissons à l'avance des sources d'eaux chaudes qui nous attendent à notre arrivée prévue vers 14 h. Régulièrement, nous nous arrêtons sur un petit tronçon à deux voies pour croiser un autre train. Mais, vers 13h 30, l'arrêt est plus brutal et il n'y a pas d'autre voie sur le coté. Que se passe-t-il ? Les agents du train descendent sur les voies pour voir ce qu'il en est, apparemment, c'est un caillou ou un rocher qui est sur la voie. Nous craignons de faire demi-tour, mais les nouvelles sont rassurantes : « dans une heure, ce sera dégagé et on repart ». Au bout d'un moment, nous faisons quand même demi-tour pour laisser passer « l'ambulance des trains », et lorsqu'on nous propose de descendre du train, nous comprenons qu'il y en aura pour longtemps ! Heureusement, si le temps est couvert, il ne pleut pas et ne fait pas trop frais (nous sommes encore à environ 2600 m d'altitude). Nous sommes donc dans l'herbe de l'autre coté des voies et les enfants profitent de l'attente pour se faire un ami québécois : Jean-François (ce qui au passage nous laisse un peu de répit). Nous voyons passer une première locomotive avec très peu de matériel, puis, au bout de 3 heures, une autre avec une pelleteuse. Cette fois-ci, nous tenons le bon bout. Quelques gouttes de pluie nous font rentrer dans le wagon, les enfants ont le temps de regarder Schrek en entier (merci Olivier pour les Divx qui aident bien dans ces moments là).

Il est déjà 18 h quand à la tombée de la nuit, nous repartons lentement vers notre destination. 19 h, nous essayons en vain de changer nos billets de retour prévu à 14 h le lendemain et cherchons un hôtel en ayant oublié depuis longtemps la piscine d'eau chaude ! A nouveau, nous sommes assaillis par des personnes vantant leur hôtel chacun mieux et moins cher que les autres. Nous avons au moins une base de négociation et passons difficilement notre chemin. Une négo plus loin, nous aurons une chambre avec quatre lit pour 40 soles (10 €). Christelle va voir à quoi ressemble la chambre, parfait. « Les enfants, allez vite au toilette avant d'aller diner. » Et là, la négo n'est pas finie, le papier toilette et les serviettes ne sont pas compris dans le prix !!! Il est temps d'aller négocier le prix du dîner et de nous reposer avant la merveille qui nous attend demain aux aurores...