6 h 45, une douche qui réveille, un regard par la fenêtre et là, le moral baisse d'un seul coup : il pleut d'une de ces pluies fines mais qui ne semblent jamais vouloir s'arrêter. Les enfants ne veulent absolument pas se lever et demandent à dormir. On prendra donc le bus de 8 h 30.
Après une demi-heure de montée en bus, nous voilà avec nos ponchos à pratiquer notre sport favori : la négociation pour trouver un guide et en français en prime (là encore le tarif sera divisé par 2 et la visite se fera en français et non en anglais).
Tout de suite, dès le passage de la première porte, le spectacle est grandiose, sur une montagne entourée d'autres sommets, nous découvrirons les ruines de la cité perdue des incas : de superbes terrasses pour l'agriculture et toute une cité d'habitations qui a hébergé jusqu'à 800 personnes. Très vite, la pluie ayant cessé, nous pouvons enlever une à une nos épaisseurs.
Notre guide Moïses est très agréable et nous explique le temple du soleil et ses deux fenêtres : l'une qui laisse passer le premier rayon du soleil par la porte du soleil (deux rochers dans un creux entre deux montagnes) pour le solstice d'hiver et l'autre pour le solstice d'été.
A la fin de notre visite, nous sommes allés sur le Hunchu Pichu, la plus petite des montagnes qui surplombe le site et offre une vue panoramique sur le Machu Picchu. Après un quart d'heure de marche et devant la difficulté grandissante de l'ascension, Moïses nous demande de faire demi-tour. Et là, il a pu voir le charmant caractère de nos enfants : tous les trois se sont mis en colère, se roulant par terre ! Il n'a pu faire autrement que succomber à leurs désirs. Et nous voilà chacun un enfant à la main avec l'aide de Jean-François un québécois rencontré la veille dans le train pour monter ces escaliers aux marches étroites, mouillées, à pic et à géométrie variable. Le précipice n'est pas loin et après l'escalade d'un rocher à l'aide d'une corde, nous attaquons la descente. Nous sommes ravis de rejoindre la terre ferme tous ensemble. Les enfants ont été d'une excellente composition pour ces efforts (encore heureux) et la fatigue se fait sentir. Un petit casse croute pour redonner un peu de force à la troupe, quelques caresses à un lama sans le fâcher, une dernière montée jusqu'à la maison du gardien pour Christelle et nous rentrons vers la gare où le train nous mènera sans encombre à bon port.
Nous vous laissons découvrir toutes ces merveilles en photos.
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